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Galeries photos sur Jérusalem par le photographe Eitan Simanor

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Voici un choix de galeries illustrant quelques aspects de mon travail à Jérusalem

J'm Old city

Jérusalem - Vieille Ville

Ce travail se penche sur l'activité humaine le long des ruelles étroites de la Vieille Ville de Jérusalem. mon but est simplement d'observer le buzz fébrile et quotidien dans les rues de la Vieille Ville, en essayant de décoder la lame de fond fascinante qui balaie sans cesse ce microcosme.

Jérusalem - Vieille Ville

l'eglise du Saint Sépulcre

Un grand nombre de visiteurs de tous horizons font le voyage pour visiter les Lieux Saints sur la Terre de Jésus. Une visite de l'église du Saint-Sépulcre est l'un des moments forts de ce pèlerinage. Pourtant, le sanctuaire, bien que marquant, est devenu un lieu touristique avec ses foules inévitables et son agitation perpétuelle. De plus, l'église est partagée entre plusieurs dénominations chrétiennes selon des arrangements complexes, résultat de tensions et de luttes d'influence.

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Les pèlerins viennent de loin pour marcher sur les derniers pas de Jésus. Cette visite revêt pour eux une grande importance.

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Cette série se penche sur la façon dont l'expérience physique d'une visite de l'église du Saint-Sépulcre s'accompagne d'une expérience spirituelle.

l'église du Saint Sépulcre

Holy Sepulcher
Chritians in J'm

Chrétiens à jérusalem

Jérusalem est une ville sainte pour le christianisme. Pourtant, seuls quelque 16 000 chrétiens vivent à Jérusalem, dont 12 600 sont des chrétiens arabes locaux. De plus, seulement 9% de la population arabe chrétienne d'Israël vit à Jérusalem. La ville avec la plus grande population arabe chrétienne est Nazareth, Haïfa arrive en deuxième position, Jérusalem n'est qu'en troisième position.

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La création de l'État d'Israël en 1948 a posé un « défi théologique complexe » aux Églises et au monde chrétien : comment le monde chrétien devrait-il se placer face au succès du peuple juif dans l'établissement d'un État juif durable en Terre Sainte, à la lumière de la conception chrétienne traditionnelle selon laquelle le peuple juif était condamné au châtiment par l'exil et à l'humiliation éternelle ?

 

La guerre des Six jours et ses conquêtes surprenantes de Bethléem et de Jérusalem-Est, qui abritent la plupart des lieux saints du christianisme, n'ont fait qu'accroître les craintes des communautés et des églises chrétiennes locales et internationales.

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Pour la première fois, les lieux saints du christianisme étaient sous le contrôle d'un État que les chrétiens identifiaient au judaïsme, la religion vaincue qui a donné naissance au christianisme, la "religion victorieuse".

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Israël, l'État du peuple juif, qui pendant des siècles était une minorité dépendante des bonnes grâces de dirigeants chrétiens et musulmans, s'est retrouvé dans le rôle de "César", censée intercéder dans les affaires des communautés chrétiennes locales, face aux institutions de la communauté internationale chrétienne, et dans les lieux saints et les vastes propriétés de l'Église se trouvant désormais dans les frontières du jeune État.

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Cette série explore les communautés chrétiennes des différentes confessions présentes et actives à Jérusalem, principalement celles qui partagent les droits dans l'église du Saint-Sépulcre, à savoir les orthodoxes et les catholiques, les arméniens, les coptes , les Éthiopiens et les Syriaques. Les chrétiens arabes locaux, les pèlerins et autres visiteurs chrétiens sont également présent.

chrétiens à Jérusalem

fêtes juives à Jérusalem

Cette série se penche sur les fêtes juives annuelles dans les rues et sanctuaires de Jérusalem, parmi eux le Mur Occidental, le quartier juif de la Vieille Ville, les quartiers ultra-orthodoxes et quelques endroits privés

fêtes juives à Jérusalem

Jewish festivals
Jerusalemites

Hiérosolymitains

Qui sont les Hiérosolymitains? comment le vivent-ils?

Hiérosolymitains

La Rue de Jaffa à Jérusalem

Pendant ses 150 ans d’existence la rue de Jaffa a servi d’artère principale, traversant Jérusalem d’Est en Ouest. Au départ la route était empruntée par les chameaux et les mules, puis les véhicules en tous genres se sont imposés et la rue de Jaffa – au cœur de la ville - est devenue le théâtre d’embouteillages incessants. La municipalité a fini par lancer un plan ambitieux de développement transformant la rue de Jaffa et les rues avoisinantes en quartier piéton destiné à être desservi par un tramway.

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En 1990 un réseau de tramway a effectivement été proposé. Les chantiers se sont éternisés, les coûts ont quintuplés et l’inauguration a été repoussée 4 fois. Les Hiérosolymitains, de désespoir, avaient fini par adopter un jeu de mot acerbe pour se référer à ce moyen de transport illusoire et aux chantiers interminables: « Rakevet Hatakala » au lieu de « Rakevet Hakala », ce qui en hébreu signifie le train de l’échec au lieu du tramway...

 

Fin 2011 la rue de Jaffa a enfin pu reprendre vie et depuis le projet est considéré comme un franc succès. Comme beaucoup de Hiérosolymitains, j’ai fini par accepter la présence de ce tramway.

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 Dans cette séries j'essaye de constater si la rue de Jaffa a su retrouver toute sa noblesse au cœur de la ville de Jérusalem et dans le cœur des Hiérosolymitains, après cette concession faite à la modernité que le tramway a imposé à une ville quatre fois millénaire.

la rue de Jaffa - Jérusalem

Jaffa street

un toit avec vue

Au milieu de la vieille ville de Jérusalem, un grand toit plat. Beaucoup s'y rendent pour trouver leurs repères mais aussi pour profiter de quelques instants de calme et de sérénité...

La vue est superbe mais perturbée. le Dôme du Rocher et le Mont des Oliviers émergent parmi les antennes paraboliques, les réservoirs d'eau, les lampadaires, les puits d'aération et les hangars improvisés en tôle ondulée.

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Dans cette série, toutes les photos ont été prises depuis le même toit, en ne changeant légèrement que les points de vue et le champs de vision, en utilisant l'éclairage naturel et de rue, à différents moments de la journée et de l'année.

un toit avec vue

Roof with a view

Vendredi Saint

Pendant la semaine de Pâques à Jérusalem, des foules de pèlerins se joignent aux processions du Vendredi Saint le long de la Via Dolorosa et à d'autres célébrations, retraçant ainsi les pas de Jésus.

Vendredi Saint

Good Friday
Judicial protest

manifestations contre la réforme judiciaire

D'énormes manifestations hebdomadaires ont lieu dans de nombreuses villes et villages du pays depuis le 7 janvier 2023 pour s'opposer au vaste plan de réforme judiciaire du gouvernement.


La réforme a été introduite par le ministre de la Justice Yariv Levine avec le support de premier ministre Benjamin Netanyahou et les chefs des autres partis de la coalition gouvernementale. Elle est combattue par les partis d'opposition et par la majorité du public israélien.

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Cette réforme vise à limiter le pouvoir de la Cour suprême et des conseillers juridiques du gouvernement et à accorder à la coalition gouvernementale une majorité au sein du comité de nomination des juges.

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Les manifestants appellent à l'abandon de la réforme.

manifestations contre la reforme judiciaire à Jérusalem

une famille ultra-orthodoxe

En 1988, pendant la semaine de la fête juive de Souccot, j'ai rencontré pour la première fois Arié et deux de ses fils, Yosef Haim (8 ans) et Hilel (5 ans), au mur occidental. Je prenais des photos, nous avons discuté et nous sommes devenus amis.  dès lors, je les ai visités régulièrement chez eux et j'ai décidé de les photographier afin de documenter la vie de famille et la communauté.

 

Arié et sa femme Galit sont issus d'un milieu laïc, ils se sont mariés et vivaient une vie totalement laïque à Holon, une banlieue populeuse de Tel-Aviv. Quelques années avant que je ne les rencontre, ils avaient décidé d'un commun accord de revenir à la foi juive. Ils ont déménagé à Jérusalem et ont joint la communauté "Shuvu Banim", une sous-secte de la dynastie hassidique de Bratslav. Eliezer Berland était le leader religieux de la communauté "Shuvu Banim", un personnage douteux et controversé. Déjà à l'époque, de nombreux disciples de Berland avaient une mauvaise réputation, semant le désordre et la violence.

 

Arie et Galit avaient déjà 6 enfants quand je les ai rencontrés pour la première fois. La famille vivait conformément aux règles strictes du judaïsme hassidique, mais la communauté "Shuvu Banim" ne faisait pas partie des autres communautés hassidiques de Jérusalem. À bien des égards, elle était  marginalisée. L'une des raisons était que la grande majorité de ses membres étaient revenus à la foi, après être nés et avoir vécu dans l'Israël laïc. C'est pourquoi j'ai pu leur rendre visite chez eux. Malheureusement, au bout de quelques mois, les plus proches disciples de Berland m'ont soupçonnés et on m'ont "conseillé" de manière peu amicale de "garder mes distances"...

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Voici une série de photographies de la période durant laquelle j'ai pu librement visiter Arie et Galit. J'ai décidé de m'intéresser surtout à Hilel, 5 ans, l'un de leurs fils, qui était sur le point de rejoindre le système éducatif de la communauté.

une famille ultra-orthodoxe

Braslav
snow in Jerusalem

neige à Jérusalem

cette série illustre les récents hivers durant lesquels un manteau de neige à recouvert Jérusalem

neige à Jérusalem

annual marches

Marches annuelles dans les rues de Jérusalem

Jérusalem est le théâtre de marches annuelles, certaines sont festives, d'autres sont plus politiques, toutes ont un agenda

marches annuelles

processions Holy Sep.

processions franciscaine et arménienne au Saint Sépulcre

"Les choses, telles qu'elles ont fonctionné jusqu'à aujourd'hui, resteront figées tel quel, en attendant un accord final." C'est la déclaration faite en 1852 qui établissait ce qui allait être connu sous le nom de "statu quo". C'est un document avec une liste de règles "temporaires" qui réglementent les lieux saints chrétiens partagés par plusieurs communautés chrétiennes en Terre Sainte.

 

Dans l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, le statu quo régit l'organisation de l'espace dans les moindres détails: la répartition des espaces, la propriété, les droits de nettoyage, les bougies et ampoules qui ne peuvent être allumées que par leurs propriétaires...

 

Mais plus que tout, le statu quo établit un calendrier précis des droits et des horaires de culte, calendrier qu'il convient de respecter strictement pour ne pas perturber les horaires de culte des autres communautés.

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L'un des meilleurs moyens de visualiser cela "en temps réel" est d'assister à la procession quotidienne des franciscains dans l'église du Saint-Sépulcre, commémorant les événements clés de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ, suivie de près par une procession similaire de la communauté arménienne qui elle n'a lieu que les vendredis, samedis et dimanches. Cette série se concentre sur les deux processions.

processions franciscaine et arménienne au Saint Sépulcre

urban stress

stress urbain

La Vieille Ville de Jérusalem est en crise: enfermée derrière ses murailles, elle souffre de surpopulation, d’afflux de touristes, d’infrastructures vieillissantes et de ruelles raides et étroites.

 

De grandes quantités d’ordures ménagères sont déposées quotidiennement au coin de chaque ruelle. De nombreuses équipes de balayeurs arpentent la Vieille Ville et des petits tracteurs traînent des remorques débordantes de déchets. Ajoutons les graffitis militants qui cherchent à s’exposer publiquement : le paysage urbain de la Vieille Ville de Jérusalem est remodelé quotidiennement par un désordre chronique.

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Ce problème n’est pas spécifique à Jérusalem. Mais dans un environnement urbain tellement engoncé et tendu l’effet est exacerbé. Se concentrer sur cet aspect de la Vieille Ville de Jérusalem offre une perspective différente sur cette destination icône.

stress urbain

urban spaces

espaces urbains

Jusque dans les années 1860 tous les habitants de Jérusalem vivent entre les murs de la Vieille Ville. 

 

Au cours du 19ème siècle la population de Jérusalem augmente rapidement, de nouveaux quartiers d'habitation sont construits hors des murs, d'abord à proximité des murailles puis graduellement de plus en plus loin.

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Depuis la fin de la guerre d'indépendance, en 1949, beaucoup d'efforts, par les autorités israéliennes et par les institutions juives et sionistes à travers le monde, ont aidé à transformer Jérusalem en ce qu'elle est aujourd'hui: une ville de près d'un million d'habitants et la plus grande ville d’Israël, en terme d'espace juridique, avec 126 km2, comparé à seulement 52 km2 pour Tel Aviv.

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En terme d'identité religieuse, au niveau national les religieux représente 24% de la population, alors qu'ils sont 31% à Jérusalem. Les ultra-orthodoxes, qui représentent 10% de la population juive d'Israël, sont 35% de la population à Jérusalem. Cela est certainement lié au fait que Jérusalem est une ville sainte.

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Malgré tout, Jérusalem essaye de se développer comme une ville "normale", avec ses projets urbains, ses quartiers chics et populaires, ses banlieues étendues, ses routes et ses réseaux de transport en commun, ses jardins et parcs publiques, ses institutions culturelles et son "street art"...  

 

Cette série est une réflexion informelle sur ce que tout cela signifie pour moi, en tant que hiérosolymitain.

espaces urbains

Mamilla project

Projet Mamilla

"Project Mamilla" est un développement urbain ambitieux de 10 hectares comprenant des logements de luxe, des hôtels et des bureaux ainsi que d'immenses parkings souterrains et une promenade touristique combinée à un centre commercial se reliant à la vieille ville par un escalier de 22 marches.

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La plupart des bâtiments du quartier original de Mamilla ont été détruits, laissant place à des structures modernes massives dont la caractéristique est l'emploi intensif d'arches néo-archaïques. Quelques entrepôts historiques ont été démantelés et remontés à différents endroits, dans le cadre du projet, permettant aux entrepreneurs de prétendre avoir fait un gros effort de conservation dans le cadre de ce gigantesque projet.

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"Un projet unique surplombant la vieille ville" était le slogan publicitaire pour ce projet, situé près de la porte de Jaffa, sur ce qui était autrefois la ligne de démarcation entre Jérusalem Ouest et Jérusalem Est (de 1949 à 1967). Pourtant, pour avoir un aperçu des murs de la vieille ville depuis le centre commercial Mamilla, il faudrait se tenir à l'extrémité d'une des terrasses supérieures...

Projet Mamilla

J'm duality

la dualité de jérusalem

Cette série s'est développée autour d'une simple observation, que tout visiteur à Jérusalem se fait immanquablement: la ville de Jérusalem est tiraillée entre son statut politique complexe et controversé d'une part et son caractère sacré en tant que ville sainte pleinement reconnue d'autre part.

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Il est avancé que la « raison d'être » de la ville de Jérusalem est sa sainteté. Ne serait-ce pas pour sa sainteté, la ville de Jérusalem aurait-elle jamais été érigée, sans parler du prestige qui l'entoure?

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Jérusalem est considérée comme une ville sainte par les 3 religions abrahamiques. Selon les écrits sacrés et les traditions, certains des événements fondamentaux de chacune des trois religions monothéistes ont eu lieu à Jérusalem, impliquant les figures les plus en vue de ces trois religions. Les sites les plus sacrés du judaïsme et du christianisme se trouvent à Jérusalem, alors que pour l'islam sunnite, Jérusalem est la troisième ville sainte, après La Mecque et Médine.  12% des 1 km2 de superficie de la vieille ville de Jérusalem, pourtant surpeuplée, sont occupés par des lieux saints et des sanctuaires !

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Pourtant, pendant une grande partie de son histoire, Jérusalem n'était rien de plus qu'une petite ville provinciale, gouvernée par de puissants mais lointains empires. La ville a été en grande partie négligée. Ce n'est qu'à partir du milieu du XIXe siècle que les puissances occidentales ont commencé à rivaliser pour une présence en Terre Sainte, principalement à travers des activités missionnaires et des institutions d'archéologie biblique. Pendant le même temps, le sionisme a progressivement conduit à la création de l'État d'Israël.

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Au début, le sionisme ne prêtait que peu d'attention à Jérusalem, pour dire le moins. Ce n'est qu'à la suite des plans de partition et pendant la lutte pour l'indépendance que Jérusalem est devenue si centrale dans le narratif sioniste. Pourtant, elle a été adoptée comme capitale de l'État juif plusieurs mois après la déclaration de l'État.

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La communauté internationale considère en grande partie que le statut juridique de Jérusalem découle du plan de partage adopté par les Nations Unies en 1947, c'est-à-dire un Corpus Separatum administré par les Nations Unies, et refuse donc de reconnaître la souveraineté israélienne sur la ville.

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Depuis la fin de la guerre d'indépendance en 1949 et en partie en réaction à ce qui précède, de nombreux efforts ont été déployés sur le terrain par les autorités israéliennes et par les institutions juives/sionistes à travers le monde pour établir clairement et physiquement Jérusalem comme capitale de l'Etat juif.

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Pourtant, après la guerre d'indépendance, un cessez-le-feu a été signé entre Israël et la Jordanie, à la suite duquel la ville est restée divisée entre les deux pays pendant 19 ans, avec un dangereux "No Man's Land" la traversant ! À bien des égards, la ville reste divisée jusqu'à ce jour…

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L'avenir de Jérusalem est l'une des questions les plus épineuses et les plus complexes au cœur du conflit israélo-palestinien. Le statut final de Jérusalem et de ses lieux saints ne sera pas décidé uniquement entre Israéliens et Palestiniens : les implications dépassent de loin le cadre du conflit lui-même et le débat ne se limite pas à des questions géopolitiques.​

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Dans cette série, j'explore l'ampleur de cette dualité qui est sans aucun doute l'un des traits de Jérusalem. Je n'inclus volontairement pas les Hiérolymitains eux-mêmes. Ils peuvent apparaître ici et là, furtivement, mais ils ne sont pas au cœur du problème, n'en étant qu'une partie éphémère à mes yeux.  Je me concentre sur la ville elle-même, ses édifices, ses symboles, ses institutions, ses monuments et mémoriaux, ses cicatrices et ses plaies béantes, son caractère sacré, autant d'expressions visuelles de cette dualité…

la dualité de Jérusalem

urban corners

petits coins de ville à Jérusalem

"Jérusalem est l'une des villes les plus compliquées au monde en termes d'urbanisme" déclare un important institut de recherche en politique et développement, ajoutant que "l'urbanisme à Jérusalem a deux aspects : la Jérusalem "d'en bas" est une ville dans laquelle ses habitants variés mènent leur vie quotidienne, et la Jérusalem "d'en haut" est une icône mondiale religieuse, spirituelle, culturelle et historique".

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Tout au long de l'histoire, les dirigeants et les États ont lancé des projets de planification non seulement pour répondre aux besoins résidentiels tels que l'accès au logement, aux transports et aux bâtiments publics, mais aussi pour réaliser leurs agendas politiques et transmettre des messages. ceci est particulièrement vrai à Jérusalem, compte tenu de son poids politique et symbolique.

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Aujourd'hui, les forums urbains concernés par tous les aspects de l'urbanisation s'accordent à dire que, malgré des échecs flagrants, Jérusalem est sur la bonne voie. L'entrée de la ville ressemble à un fouillis massif de constructions, mais cela devrait conduire à terme à une amélioration significative du réseau de transport public dans toute la ville. La ville a des plans climatiques pour faire face à son empreinte climatique, cela implique de s'assurer de protéger la nature de la ville, de planter des arbres et plus encore. L'objectif est clairement de rendre la ville suffisamment verte et saine pour donner envie d'y vivre.

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Au fond, Jérusalem s'efforce de se développer comme une ville « normale »…

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Voici une série qui exprime ma propre perception de la façon dont l'urbanisme transforme et affecte Jérusalem. Dans la foulée, je m'intéresse à cette plaie globale qu'est la gentrification et j'aime garder un œil sur les quartiers en retard, ces "coins désuets" qui n'ont pas encore été atteints par le développement urbain...

petits coins de ville à Jérusalem

Mount of Olives

le cimetière juif sur le Mont des Oliviers

Le mont des Oliviers est une colline adjacente à la vieille ville de Jérusalem, à travers la vallée du Cédron.

 

Le mont est utilisé comme cimetière juif depuis plus de 3 000 ans et abrite environ 150 000 tombes, ce qui en fait un élément central de la tradition des cimetières juifs.

 

Depuis l'antiquité, de nombreux Juifs ont voulu être enterrés sur le mont des Oliviers, sur la base de la tradition juive selon laquelle lorsque le Messie viendra, la résurrection des morts commencera là-bas.

le cimetière juif sur le Mont des Oliviers

le mur Occidental

Le Mur Occidental est le sanctuaire juif le plus important et le plus connu au monde... mais ce n'est pas un lieu saint !

 

Le lieu saint pour les Juifs se trouve sur le "Mont du Temple" (ou "Esplanade des Mosquées" telle qu'on la connaît aujourd'hui), au-dessus du Mur Occidental, là où se dressaient les deux Temples juifs.

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L'esplanade du Mur occidental est en fait une immense synagogue à ciel ouvert. Il est admis par beaucoup que la présence divine est permanente au Mur, c'est pourquoi de nombreux Juifs (et d'autres) viennent au Mur occidental pour prier et s'adresser à Dieu individuellement. 

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Avec cette série, mon objectif est d'essayer de saisir et de mesurer la ferveur de ceux qui viennent prier dans ce lieu magnifique.

le mur Occidental

Western Wall
views in Jerusalem

Vues à Jérusalem

quelques vues révélatrices à Jérusalem

vues à Jérusalem

Hebron settlement

l'implantation juive d'Hébron

la ville d'Hébron en Cisjordanie a une majorité palestinienne de plus de 200 000 habitants et une petite colonie juive dans le centre-ville, comptant entre 500 et 800 résidents.

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Un secteur d'Hébron, qui abrite environ 170 000 Palestiniens, est gouverné par l'Autorité palestinienne . Un autre secteur, centré autour du Caveau des Patriarches, qui était habité par environ 30 000 Palestiniens est sous contrôle militaire israélien avec une brigade entière  en place pour protéger quelque 800 résidents juifs vivant dans l'ancien quartier juif.

 

Israël a déclaré qu'un certain nombre de zones spéciales dans le  Vieille ville d'Hébron  constitue une zone militaire fermée. Les magasins palestiniens ont été contraints de fermer. Les résidents palestiniens, qui sont soumis chaque jour à des fouilles corporelles répétées, doivent s'inscrire pour obtenir des permis spéciaux pour traverser les 18 postes de contrôle militaires installés dans le centre-ville.

l'implantation juive d'Hébron

Tel Aviv

Tel Aviv

Tel Aviv vue par un Hiérosolimitain...

Tel Aviv

Last Ones

Les Derniers  - survivants de l’Holocauste

Les survivants de l'Holocauste sont les tout derniers témoins vivants de ceux qui ont été la cible impuissante d'une haine sans précédent et de plans génocidaires pendant la période Nazi.

 

Pendant l'Holocauste, chaque Juif a vu son monde s'effondrer. Certains ont vécu les horreurs des camps d'extermination nazis. D'autres ont réussi à survivre dans des conditions moins horribles. Tous ont dû faire face, à un moment donné, à l'effondrement de leur environnement auparavant bien structuré et apparemment sûr.

 

Aujourd'hui, plus de 75 ans plus tard, de moins en moins de survivants de l'Holocauste sont encore parmi nous. Ayant survécu, ils ont dû se rebâtir une nouvelle vie, malgré les traumatismes et les blessures ouvertes. Beaucoup ont réussi à élever une famille et à mener leur propre carrière.

 

Ils sont maintenant eux-mêmes en fin de vie. Leur témoignage vivant sous toutes ses formes est inestimable pour nous et pour les générations futures.

 

A travers ces portraits N&B, j'ai essayé de dresser une perspective visuelle et évocatrice de leur vie « d'hier et d'aujourd'hui » au regard de leur passé détruit mais pas oublié.

Les Derniers - survivants de l’Holocauste

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